Le passage de l’année est traditionnellement l’heure des bilans et des pronostics. Nous avons bien des sujets à traiter, entre l’Alcatraz numérique qu’on nous prépare, la bataille des cryptomonnaies, les enjeux de la guerre en Ukraine et des foyers de conflits partout autour, du Kosovo au Kazakhstan en passant par l’Arménie, la course à l’apocalypse de l’empire américain… Mais c’est notre petite Europe, celle où nous vivons, qui m’a fasciné par son involution assez burlesque vers le contraire exact des valeurs dont elle se réclame.
Denis Pouchiline: «Nos enfants n’ont pas connu d’autre monde que la guerre»
Comment vit-on dans l’Ukraine en guerre? Nos médias de grand chemin «couvrent» abondamment la zone pro-occidentale, mais ne s’aventurent guère dans l’autre camp: le Donbass. Ils censurent même les reporters comme Anne-Laure Bonnel, Alina Lipp ou Graham Phillips qui documentent la terrible réalité que vivent ces régions où, depuis dix ans, les civils sont directement ciblés par les forces de Kiev. Guy Mettan s’y est rendu et en a rapporté un entretien avec un responsable de premier plan.