La guerre en Ukraine ne se déroule pas dans le sens souhaité par l’Occident, et il devient de plus en plus difficile de le dissimuler. La dernière — et peut-être ultime — conjuration en date consisterait en la livraison de quelques centaines de chars d’assaut à l’armée ukrainienne. L’OTAN n’a-t-elle pas de meilleure «arme miracle» à proposer?
Qui est l’ennemi prioritaire?
On ne peut pas aujourd’hui «penser la guerre» (Raymond Aron) sans remonter à Clausewitz. Sauf que Clausewitz est surtout aujourd’hui un point de comparaison. En deux cents ans, le phénomène guerre s’est beaucoup transformé, de même que (plus important encore) notre propre approche du phénomène.