Sanctification des voyous, déboulonnement des valeurs qui fondent la collectivité, un pouvoir qui appelle «incivilités» des émeutes meurtrières et confesse ne plus vouloir regarder la réalité en face… Cela s’est déjà vu, cela s’appelle révolution. Ou dissolution. Ou les deux.
Connaissons-nous encore la modération?
Le vainqueur pourrait détruire le vaincu une fois qu’il le tient à sa merci. Pourtant il ne le fait pas. Ou du moins, il ne doit pas le faire, selon la tradition militaire et morale. Ce n’est pas qu’une affaire de nobles sentiments. C’est aussi, comme l’on dirait aujourd’hui, pour ne pas «tenter le karma». Voilà une sagesse qu’on tend à oublier…