Lorsque vous vous trouvez en Suisse au creux de l’été, il vaut la peine d’assister aux festivités du 1er Août. Elles vous rappellent l’ancienneté et l’originalité de ce pays, dernière survivance des guildes de cités médiévales entourée d’États-nations modernes. Mais que reste-t-il de substance derrière ces célébrations?
Juan Asensio, ou l’inarrêtable ronde du Stalker
Plus de dix ans avant la création de l’Antipresse, Juan Asensio avait démarré une chronique de ce «temps des robots» qu’il poursuit aujourd’hui encore, après mille et cent semaines, sans fléchir et sans se lasser — et sous un angle précis: celui de la littérature. Enfin, de son «cadavre», vu la décomposition culturelle dont nous sommes les témoins. Si vous ne connaissez pas encore le «Stalker» (juanasensio.com), voici l’occasion de découvrir une entreprise titanesque de critique et de mémoire dont les médias de grand chemin ne vous parleront jamais.