Huit visages, huit chandelles
N’oublions jamais d’honorer nos ancêtres! Et n’hésitons pas à ranger parmi eux nos maîtres, nos modèles et tous ceux qui nous ont inspirés et aidés à grandir.
N’oublions jamais d’honorer nos ancêtres! Et n’hésitons pas à ranger parmi eux nos maîtres, nos modèles et tous ceux qui nous ont inspirés et aidés à grandir.
Comme prévu, les élections américaines ont viré à l’empoignade. Mais en ce fatidique 3 novembre, j’étais surtout affairé à faire démarrer un poële russe. Voir les convulsions de l’Occident depuis une isba perdue dans le grand Nord permet de relativiser utilement les choses.
Nous ne sommes jamais seuls, mais c’est dans la solitude que nous nous en apercevons. Voilà encore un choix fondamental à faire dans une vie: cheminer tout seul, porter seul sa fierté et ses angoisses, ou se laisser pousser dans le dos, comme l’ailier propulsé vers le but adverse par les mille gorges de son public.
Je ne sais pas si le lait de chèvre sauve de la pneumonie. Ce que je sais, c’est que la main qui l’administre, les mots et l’amour qui l’accompagnent, sauvent de tout et consolent de la mort.
Le manque de temps est le stress des hommes libres. Le manque d’espace est la complainte des esclaves. Dans le monde d’après, l’espace libre sera une hallucination.
Quelques jours avant que le coronavirus gèle notre existence comme le château de la Belle au Bois dormant, j’avais entrepris avec mon ami Lopreno une virée chez les paysans du pays de Vaud et de Fribourg. Je propose ces notes comme une invocation d’une vie plus saine et plus humaine une fois que cet orage de maladie et de peur sera passé.
On nous explique, on nous protège, on nous effraie, on nous conditionne… mais personne ne nous dira où se trouve la véritable clef de notre survie.
L’humain industrialisé serait-il devenu plus bête parce qu’il ne marche plus? Nous n’en savons rien — sinon une chose: que la marche nous rend meilleurs, quoi qu’il arrive.
Le numérique nous a apporté l’hologramme d’une vie sans cicatrices, donc d’un simulacre de vie. Si nous revenions à la réalité?