Nous avons passé le vingtième anniversaire des attaques du Onze-Septembre et une grande partie de l’humanité ne l’aura même pas remarqué, tant elle est empêtrée dans les «mesures» censées combattre une terrible pandémie à 0,3% de létalité. Encore moins aura-t-elle eu l’idée de faire le rapport entre ceci et cela. Alors qu’il y aurait de quoi.
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.