«Jamais homme ne vit une terre plus belle», se serait écrié Colomb en découvrant Cuba. Chaque visiteur à sa suite aurait envie de partager son émerveillement. Sauf que tant de guerres, d’esclavagistes et d’ouragans sont passés par là, suivis de la révolution communiste. Les cicatrices que les âges et leurs mythes ont laissées composent un visage meurtri et profondément humain qu’on n’oublie jamais.
Un si désirable anéantissement
Une guerre frontale en Europe aujourd’hui signifierait la destruction du continent et peut-être même de l’humanité. On ne peut pas imaginer que nos dirigeants n’en soient pas conscients. Si, par conséquent, ils parlent de guerre, ce ne peut être que pour la conjurer. Ou bien un effet d’ironie…