Tout le monde ou presque croit que nous sommes en «démocratie». Remarquez, on a le droit de le croire. Pourquoi non? On parle aussi d’«État de droit», d’«indépendance de la justice», etc. Très rares sont les sceptiques, ceux mettant en doute l’existence de ces «acquis institutionnels». Personne, en tout état de cause, ne leur prête grande attention (je parle des sceptiques). Si nécessaire, même, on les fait taire. Quand on croit à l’existence de certaines choses, on n’aime pas trop les mécréants.
La vraie crise: comment l’escamoter?
Il est bien connu que les autorités aiment faire diversion. On amuse ainsi les populations, et pendant ce temps on fait ce qu’on a envie de faire sans être dérangé.