Le spectacle de l’humanité terrorisée par le Covid-19 oscille entre la folie et la bêtise épaisse. Mais on peut le voir aussi comme les premiers pas, forcément grotesques, d’un monstre encore balbutiant.
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.