La guerre à laquelle on fait ici référence est une guerre qui ne dit pas son nom, mais qui n’en mérite pas moins d’être appelée guerre. Une guerre avant la guerre, si l’on veut. Mais une guerre quand même. Nous y sommes aujourd’hui tellement habitués que nous ne la reconnaissons plus pour ce qu’elle est. Autrement dit encore, nous nous résignons à considérer comme normales des situations qui, objectivement parlant, ne le sont en rien.
«L’école de la chair» de Mishima
En submergeant le Japon, la Modernité a secoué un antique édifice de règles et de traditions. Pour le meilleur ou pour le pire? Le roman de Mishima laisse la question délicatement et douloureusement ouverte.