J’ai eu le douteux honneur, au temps de mes études universitaires, de faire l’objet d’une campagne sans précédent et qui, je l’espère, est également restée sans suites. j’ai été la cible d’une pétition, initiée par un illustre professeur de lettres et visant à m’expulser, moi, simple étudiant de vingt ans, de l’université de Lausanne. Ceci est le 7e épisode de mes «Aveux publics». Les précédents sont ici: 1, 2, 3, 4, 5, 6) Le professeur honoraire Jean-Luc Seylaz était un gauchiste bon teint comme il se devait, aussi gâté que gâteux. Il a été immortalisé, sinon par sa contribution à l’histoire littéraire, du moins par son aura stérile et stérilisante de «Sarment Rugueux» sous la plume d’Etienne Barilier dans son terrible essai Soyons médiocres! (L’Age d’Homme, 1989) consacré au milieu littéraire suisse romand. Comment avais-je fait pour mériter si jeune ce Nobel de la dissidence? Je m’étais inscrit en fac […]
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.