Tout système d’incarcération de masse recourt au travail forcé. L’essor soviétique, l’essor colonial se sont faits à ce prix; mais la continuation de la dépendance à la main-d’œuvre servile, incarnée par l’industrie carcérale, a quelque chose d’inédit dans le monde moderne.
La vraie crise: comment l’escamoter?
Il est bien connu que les autorités aiment faire diversion. On amuse ainsi les populations, et pendant ce temps on fait ce qu’on a envie de faire sans être dérangé.