C’est l’automne de la cacophonie. Alors que certains pays lèvent les mesures et que d’autres entrent en guerre civile, la Suisse avec son verrouillage sanitaire et ses incantations vaccinales rappelle au monde qu’elle est le centre géographique et opérationnel du «Great Reset». Le scandale qui compromet son ministre de la Santé est à la fois très mal venu et révélateur du profil des «élites» qui pilotent la Nouvelle Normalité. C’est pourquoi les médias de grand chemin essaient de le camoufler à tout prix.
L’ennemi imaginaire
Nous avons désormais un bel ennemi extérieur, effrayant à souhait, et tellement bien venu pour resserrer nos rangs et faire taire les grincheux. Mais ce n’est pas le seul dans la palette des épouvantails utiles. De loin pas! On ne peut plus tourner le bouton de la radio sans tomber sur quelqu’un vous parlant de la «menace russe». Personne ne se demande si cette menace existe réellement: ce point est considéré comme acquis et n’est donc jamais examiné en lui-même. Certes, les gens ne sont pas toujours d’accord entre eux. Certains voudraient envoyer des troupes en Ukraine, d’autres non. D’autres encore parlent d’«économie de guerre»: où trouver l’argent? Mais il y a une ligne rouge que personne ne franchit jamais: celle, effectivement, qu’on franchirait si l’on disait que la «menace russe» n’existe pas, sinon dans la tête de ceux qui en parlent: en d’autres termes que c’est un pur produit de […]