Quatre ans après l’entrée en dystopie sanitaire, les analyses et réfutations scientifiques, médicales, politiques ou sociales de la dictature covidienne se succèdent et s’accumulent, dessinant les contours de ce qui fut peut-être la plus vaste escroquerie de l’histoire humaine. Mais on a moins réfléchi aux leçons psychologiques et philosophiques de cette crise. Dans le silence et la réclusion, un jeune philosophe français s’y est attelé. Alexis Haupt, en général, ne donne pas d’interviews et n’apparaît guère dans les médias. Ariane Bilheran est allée à sa rencontre.
L’ère Trump, ou la fin de la Modernité
Les événements de ces derniers jours nous enseignent que la frontière entre réalisme politique et dérangement mental est parfois flottante. Ce qui est établi, en tout cas, c’est que les Européens, à la différence des Américains, n’ont pas les moyens de leur folie.

