La plante vit entre deux mondes qu’elle relie : le souterrain, celui où sont les morts, où est la matière, et l’aérien, là oû sont les âmes et l’esprit. C’est pourquoi l’être de la plante est ouvert, tel un pont ou un portail, ouvert vers l’extérieur et l’intérieur, vers le haut et vers le bas. Il est plus ouvert que l’être humain qui s’est déjà détaché de la terre et qui demeure impuissant face à la ténèbre souterraine. La fleur, en tant qu’organe spirituel de la plante, est le symbole de l’âme. La partie sombre, les racines, appartient aux morts dont les corps se trouvent là-dessous; la fleur, la partie claire, appartient aux morts dont les âmes sont là-haut. — Béla Hámvas. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Semainier de l’expectative
Voici encore une de ces semaines frénétiques dont nous ne comprendrons l’importance que bien plus tard, à moins que les mémoires ne soient court-circuitées par cette cataracte d’événements. Donnons-nous une pause dans la réflexion en nous limitant à la chronique et à la description, histoire de simplement consigner les faits.