« On dilapide une moitié de vie avant de remarquer les choses les plus importantes. Comme il est merveilleux de vivre sur une terre vinicole ! Quand un homme s’en aperçoit si tard, ce n’est pas de sa faute. Il vit en une époque misérable qui a dégradé au rang de marchandise les deux plus grands dons de la terre: le blé et le raisin, le pain et le vin. Et l’on dit: alcool, de même qu’on appelle les fruits des vitamines. Honte à celui qui a inventé ce nom et à celui qui s’en sert. Je rends grâces aux dieux qui nous ont permis de naître sur une terre vinicole. » — Béla Hámvas. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
«L’école de la chair» de Mishima
En submergeant le Japon, la Modernité a secoué un antique édifice de règles et de traditions. Pour le meilleur ou pour le pire? Le roman de Mishima laisse la question délicatement et douloureusement ouverte.