« Il nous dit que notre époque s’exprime par ses fêtes. Si Muray critique le festif, nous sommes d’accord, ce n’est pas parce qu’il n’aime pas les fêtes. Ce n’est pas un raseur. Il lutte simplement contre un comportement imposé, il montre que le «festif» abrite une sorte de système totalitaire. Non pas parce que ce n’est pas bien que les gens s’éclatent mais parce qu’il éteint toute individualité, il éteint toute analyse négatuve du réel, il éteint toute problématique de souffrance. Il évacue le tragique de l’existence, empêchant ainsi toute littérature. » Fabrice Luchini, Comédie française (éd. Flammarion). Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Des tribunaux en guerre contre l’intelligible
Pour avoir rappelé une évidence biologique, un humble réparateur d’instruments de musique finit au trou. Cela ne se passe pas dans l’URSS du temps de Soljenitsyne, mais dans l’Helvétie du XXIe siècle. Après le cas Soral, l’affaire Brünisholz confirme l’instauration d’une «variante alpine du soviétisme». Dont les conséquences pour l’édifice juridique sont cataclysmiques.