Le 8 octobre dernier, le père de mon ami Oskar Freysinger a quitté ce monde. Georg Freysinger était un magnifique artisan, intègre, intransigeant et droit, qui parlait et pensait avec ses mains. En guise d’oraison, son fils lui a dédié des vers poignants qui, par-delà l’émotion filiale, nous rappellent la valeur de ce trésor que nous méprisons tant aujourd’hui: le travail manuel. J’ai demandé à Oskar la permission de reproduire ici ce beau poème de la gratitude qui est aussi un petit traité d’éducation. Slobodan Despot Les mains de papa Papa, ce sont tes mains qui ont construit nos vies, Car tu te méfiais de la parole humaine. C’est sous leur protection que nous avons grandi. Leur calleuse douceur atténuait nos peines. Souvent, tu les as abimées dans ton labeur Et tu les recousais à même l’établi. Jamais tu n’as été vaincu par la douleur, Jamais face à l’adversité tu […]
La vraie crise: comment l’escamoter?
Il est bien connu que les autorités aiment faire diversion. On amuse ainsi les populations, et pendant ce temps on fait ce qu’on a envie de faire sans être dérangé.