«Mais dans ce coin du monde appelé Angleterre, en cette fin de siècle, il s’est produit une chose étrange et troublante. Ouvertement, au vu de tous, un conflit ancestral s’est éteint abruptement et sans bruit: l’un des deux sexes s’est soudain rendu à l’autre. Vers le début du XXe siècle, la femme s’est publiquement inclinée devant l’homme. Elle a très sérieusement, officiellement proclamé que l’homme avait eu raison depuis le début; que la taverne (ou le Parlement) était effectivement plus importante que le foyer; que la politique n’était pas (comme la femme l’avait toujours soutenu) qu’une excuse pour boire des chopes de bière, mais une déité sacrée devant laquelle les nouvelles adoratrices devaient plier le genou; que les bavards patriotes de taverne n’étaient pas seulement admirables mais encore enviables; que le débat n’était pas qu’une perte de temps, et que par conséquent les tavernes n’étaient pas qu’un gaspillage d’argent. Nous tous, […]
Au pays du Soleil indolent
Le Japon est-il le laboratoire ultime de l’utopie technologique ou une preuve de résistance à l’extinction des traditions et des identités? C’est l’interrogation qui m’a animé tout au long de ce voyage. Je ne prétends pas y apporter de réponse, mais je peux proposer un chemin de méditation. Qui, dans ce pays d’ombres et de lumières, s’incarne forcément aussi en images.

