Tariq Ramadan est-il «tombé comme Mossoul et Raqqa», dans un combat frontal, ou sommes-nous en train de jubiler parce qu’il s’est pris les pieds dans le tapis? Vu l’influence du personnage auprès d’une partie de la communauté musulmane et d’une certaine «claque» intellectuelle occidentale, la question n’est pas sans importance.
L’union du trône et de l’autel
Projetons-nous un demi-siècle en arrière: l’Église officielle aurait-elle osé alors défendre l’homosexualité et condamner sa criminalisation? Non, bien sûr. Ce n’était pas dans l’air du temps ni prescrit par l’État. Or les Églises officielles sont très sensibles à l’air du temps. Ainsi qu’aux prescriptions de l’État…