Au début du printemps 2017, j’entamais mon jeûne d’un mois au bord du lac Baïkal. J’ai raconté cette expérience de semaine en semaine dans l’Antipresse (n° 70, 71, 72), puis j’y suis revenu en créant une nouvelle rubrique intitulée *Reconquêtes* (Antipresse 75). Nous avons également consacré à ce thème une conférence très populaire dans notre fief de la Vidondée. Mais le sujet est inépuisable…
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.