« Soit ils finissent par devenir soûlards, soit, pour une dizaine de roubles, ils abandonnent tout et filent en Amérique, fût-ce sans un sou, pour y “découvrir la liberté du travail dans un pays libre”… Et puis là-bas, en Amérique, un ignoble entrepreneur les exploite sauvagement, il les vole, il les rosse même, et eux, à chaque coup, ils soupirent de bonheur : “Dieu, comme ces coups sont cruels et rétrogrades chez nous, et comme ils sont nobles, agréables et libéraux ici !” » — Dostoïevski, Journal d’un écrivain, an 1873. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Les pirates des Caraïbes et les pirates de Bruxelles
Les deux comparses occidentaux, États-Unis et Union européenne, s’agitent de manière particulièrement fébrile sur la scène internationale. Deux récentes actions semblent aggraver un constat désormais ancien: leur dédain de la plus élémentaire légalité.

