Au début de la crise pandémique, nous avons reçu cette lettre d’Aleksandra Pavićević, anthropologue et chercheuse. Attelée de longue date à l’étude de la mémoire collective et des rites funéraires, elle a rédigé cette méditation empreinte de foi orthodoxe, mais dont le message universel nous a semblé particulièrement bien venu dans la tempête de peur — et de peur de la peur — que nous traversons.
Ce que la Guerre froide nous cachait
En ce temps-là, Éric Werner était antisoviétique, voire atlantiste. Comme Raymond Aron, comme Camus. Et, dans leur époque, ils avaient raison: la liberté était bien «ici». Comment auraient-il pu deviner la vilaine plaisanterie que l’histoire allait leur jouer?