Au début de la crise pandémique, nous avons reçu cette lettre d’Aleksandra Pavićević, anthropologue et chercheuse. Attelée de longue date à l’étude de la mémoire collective et des rites funéraires, elle a rédigé cette méditation empreinte de foi orthodoxe, mais dont le message universel nous a semblé particulièrement bien venu dans la tempête de peur — et de peur de la peur — que nous traversons.
Se réapproprier le passé
A mesure que les années passent, «nos actes nous suivent», notre vie passée nous revisite et nous hante, et ce d’autant plus que nous ne pouvons plus rien y changer. Y a-t-il un remède à cette impuissance?