Je vis dans un pays de conte de fées, le Valais. L’air y est pur, la montagne majestueuse et l’eau claire y ruisselle de partout. Depuis un siècle, ce canton — comme d’autres régions alpines — a bâti un admirable système de production hydroélectrique. Il est puissant, sûr, non polluant et parfaitement intégré au paysage. Or voici qu’on nous apprend que ce patrimoine serait en passe de devenir un boulet. Que notre énergie hydraulique n’est plus compétitive, qu’elle coûte trop cher. Que les sociétés de distribution font des déficits.
La Chaîne du Malheur compte sur vous!
Au temps de leur tradition humanitaire, les Suisses contribuaient généreusement à la Chaîne du Bonheur. Depuis, le vent a changé et l’on préfère désormais alimenter la discorde. Nous lançons donc l’idée de la Chaîne du malheur, organisation vindicative suisse pour l’aide aux conflits. Et, comme auparavant, la télévision de service public y contribue avec ses inénarrables animateurs.