«Au lieu de peuples et de nations, l’humanité devenue une sera divisée en castes, seul et dernier moyen de sauver quelques particularismes, qui méritaient l’honneur de ne pas disparaître. A chaque caste il sera permis de garder un style et la diversité dans l’uniforme ira se perpétuer là, dans le plus fort de ces retranchements entre lesquels s’étendront les distances invisibles. Déjà la formation de ces castes se devine, elles existent en puissance et l’implicite sera demain l’explicite: aux nations à présent inutiles, à l’aveA nir inconcevables, les classes iront se substituer, les castes remplaçant les peuples abattus. Nous sauvegarderons les acquêts les plus précieux de cinq mille ans d’Histoire et même un lot de traditions divergentes au fort de notre œcuménisme, mais nous les confinerons dans le sein des castes vivant côte à côte, opposées et superposées.» — Albert Caraco, «Du style», in Le tombeau de l’histoire Observe. Analyse. […]
Guerre nucléaire et pulsion de mort
On aimerait dire le contraire, mais chaque jour qui passe nous rapproche un peu plus du moment où nous allons très probablement basculer dans la guerre. Et quand je parle de guerre, je ne fais pas référence à la «petite guerre», celle dont il était question dans ma précédente chronique: criminalité endémique, colonisation-immigration, terrorisme au quotidien, etc.