En abolissant l’autonomie du Cachemire, l’Inde reprend en main son territoire et, en même temps, se pose en arbitre dans une confrontation colossale de puissances autour du massif de l’Himalaya. Expert de la géopolitique du bouddhisme, notre analyste international éclaircit un imbroglio explosif. Le pivot du Ladakh Rajnath Singh, ministre de la Défense de l’Inde, a déclaré le 16 août dernier que son pays ne garantissait plus sa doctrine de non-recours au premier feu nucléaire. « L’Inde a jusque-là strictement adhéré à cette doctrine. Ce qui se produira à l’avenir dépendra des circonstances », a-t-il averti.. Il s’exprimait très symboliquement depuis Pokhran, le site des essais nucléaires indiens de la fin des années 90. Cette déclaration s’inscrit dans un contexte de regain de tension qui suit la décision historique d’annuler le statut d’autonomie quasi-totale dont jouissait l’État du Jammu & Cachemire (J&C), prise les 5 et 6 août 2019, par le gouvernement […]
L’union du trône et de l’autel
Projetons-nous un demi-siècle en arrière: l’Église officielle aurait-elle osé alors défendre l’homosexualité et condamner sa criminalisation? Non, bien sûr. Ce n’était pas dans l’air du temps ni prescrit par l’État. Or les Églises officielles sont très sensibles à l’air du temps. Ainsi qu’aux prescriptions de l’État…