Enfumages
Rousseau lu par Alain de Benoist
Dans le livre qu’il vient de consacrer à Jean-Jacques Rousseau, Alain de Benoist s’attaque à une question cruciale: le turbulent philosophe de Genève est-il un homme des Lumières ou un homme des contre-Lumières?
Fin de parcours
Quand on suit l’actualité au quotidien, l’impression générale qui s’en dégage est celle d’un dérèglement croissant. Les anciennes règles n’ont plus cours, et l’on ne peut pas non plus dire que de nouvelles règles soient venues les remplacer, à plus forte raison encore lesquelles. On est donc dans le dérèglement — les règles qui se défont. Et donc tout part en petits morceaux.
Refuser l’État?
Est-il encore permis, en Suisse, de vouloir se tenir à distance de l’État? Il semblerait bien que non. Le rapprochement subliminal avec le négationnisme est déjà un signe de criminalisation.
Les transformations du régime occidental
Quand on parle de ce qui se passe aujourd’hui en Europe, plusieurs phénomènes se croisent et par là même aussi, bien souvent, s’interpénètrent et se conditionnent mutuellement. Pour autant, il n’est pas interdit de les considérer chacun pour lui-même.
France, une guerre complètement classique
Quand un pays subit des dizaines d’attaques portant sur des installations de haute sécurité et leur personnel, que ces attaques sont coordonnées, exécutées à l’arme de guerre et bénéficient de renseignements de pointe, comment appelle-t-on cela? Des faits divers, bien sûr…
Fuite en avant
Les Européens se retrouvent pris en tenailles entre deux «ennemis», l’américain et le russe. À partir de là, quelles options s’offrent à eux? Et laquelle vont-ils choisir?
Différer l’effondrement
Pour expliquer les bruits de bottes actuels en Europe occidentale, on évoque volontiers, afin de les banaliser, le précédent de la guerre froide, qui s’est achevé en 1989 avec la chute du mur de Berlin. En réalité, la comparaison ne mène pas très loin. On peut la tenter, mais ce sont surtout alors les différences qui retiennent l’attention.
Que la nation périsse!
Les peuples européens sont à l’heure actuelle doublement colonisés: par une migration incontrôlée, d’une part, mais d’autre part aussi par leurs propres dirigeants qui les méprisent et les traitent comme les anciens colons européens traitaient autrefois le reste du monde. Cette deuxième colonisation est au moins aussi importante de la première. Et en plus elle l’explique.
L’ennemi imaginaire
Nous avons désormais un bel ennemi extérieur, effrayant à souhait, et tellement bien venu pour resserrer nos rangs et faire taire les grincheux. Mais ce n’est pas le seul dans la palette des épouvantails utiles. De loin pas! On ne peut plus tourner le bouton de la radio sans tomber sur quelqu’un vous parlant de la «menace russe». Personne ne se demande si cette menace existe réellement: ce point est considéré comme acquis et n’est donc jamais examiné en lui-même. Certes, les gens ne sont pas toujours d’accord entre eux. Certains voudraient envoyer des troupes en Ukraine, d’autres non. D’autres encore parlent d’«économie de guerre»: où trouver l’argent? Mais il y a une ligne rouge que personne ne franchit jamais: celle, effectivement, qu’on franchirait si l’on disait que la «menace russe» n’existe pas, sinon dans la tête de ceux qui en parlent: en d’autres termes que c’est un pur produit de […]