Le bruit du temps
Un monde en peau de léopard
À la première occasion venue, j’ai sauté dans une voiture et j’ai roulé à travers l’Europe. Pour reconquérir l’espace. Pour décaler mon point de vue, aussi, sur ce qui nous arrive. Voici ce que j’ai vu d’un balcon juché tout au bord du monde occidental…
Vous n’êtes qu’un sac de données!
Depuis le début du siècle, tous les jalons du développement et du succès sont posés par la Chine. L’Occident s’efforce désespérément de rester dans la course. La manière dont il le fait révèle une forme de pensée à la fois brutale et myope.
La tentation chinoise
Sur chaque aspect de la crise Covid-19 plane l’ombre de la Chine. Parce qu’elle est la «patrie» du virus, bien sûr. Mais aussi parce qu’elle représente, peut-être, l’idéal vers lequel tend notre propre société. Jetons un regard dans ce miroir du futur.
Pendant que le monde dormait (Covid-19, le coup d’État technologique, 3)
Comme nous avons facilement accepté le règne de l’absurde. Comme nous nous sommes docilement laissés infantiliser. Avec quel flegme nous voyons disparaître notre économie, nos habitudes sociales et nos bonnes manières. Serions-nous déjà passés de l’autre côté du miroir?
Une si désirable apocalypse
A quoi avons-nous affaire réellement? En quoi la maladie appelée Covid-19 se distingue-t-elle des épidémies antérieures? Au-delà des questions épidémiologiques, nous voyons se profiler d’autres explications à cette étrange dérive.
La légende des affiches ou la Modernité en raccourci
Ce printemps 2020 commence décidément avec du retard, il s’agit donc de le rattraper. En guise d’intermède dans le déchiffrage du désastre, et pour marquer le début du dégel — pardon: du déconfinement —, nous partons visiter ce qui est à mes yeux l’une des plus belles boutiques parisiennes.
Le coup d’État technologique (Journal de Coronafoirus, 6e semaine)
A la faveur du Covid-19, la religion technologique a fait main basse sur toutes les structures de la société. A-t-elle aussi réussi à déconnecter les cerveaux?
Coronavirus, l’erreur système
La pandémie de ce printemps 2020 n’est pas qu’une affaire sanitaire. Elle est peut-être même davantage sociopolitique que médicale. Le virus se double d’une «erreur système» à l’échelle des pays développés qui a conduit à une gestion affolée de la crise défiant le sens commun. Dans un entretien sans masques ni gants, le Dr Jean-Pierre Spinosa livre une synthèse du problème sanitaire et esquisse une piste thérapeutique possible.
Plus qu’un virus, c’est un bug! (Journal de Coronafoirus, 4e semaine)
Avant même que l’épidémie de COVID ait impacté de manière perceptible la mortalité globale de ce printemps 2020, l’objet de nos angoisses se déplace déjà. Le virus est une chose, l’après-virus, on s’en rend compte, sera une tout autre paire de gants. Et non jetables, ceux-ci!