Reconquêtes
Des racines dans la terre… et dans le ciel
Quelques jours avant que le coronavirus gèle notre existence comme le château de la Belle au Bois dormant, j’avais entrepris avec mon ami Lopreno une virée chez les paysans du pays de Vaud et de Fribourg. Je propose ces notes comme une invocation d’une vie plus saine et plus humaine une fois que cet orage de maladie et de peur sera passé.
Le grand défi du Coronavirus
On nous explique, on nous protège, on nous effraie, on nous conditionne… mais personne ne nous dira où se trouve la véritable clef de notre survie.
Marcher pour soi, marcher vers soi
L’humain industrialisé serait-il devenu plus bête parce qu’il ne marche plus? Nous n’en savons rien — sinon une chose: que la marche nous rend meilleurs, quoi qu’il arrive.
Le repli analogique
Le numérique nous a apporté l’hologramme d’une vie sans cicatrices, donc d’un simulacre de vie. Si nous revenions à la réalité?
Les gâteaux que vous ne réussirez jamais
La quête des «vraies» recettes de grand-mère a toujours quelque chose d’effréné. Je ne m’étais jamais demandé pourquoi ces débats étaient toujours si intenses et si vains. En réalité, c’est parce qu’ils parlent de tout autre chose. De quoi?
S’évader de l’Alcatraz numérique, ou comment tuer MS Word
L’enseignement de l’informatique, branche stratégique qui tend à évincer les humanités, demeure un enseignement de l’ignorance prodigué par des ignares à des incultes mieux outillés qu’eux. Si l’on commençait à discerner et choisir ses outils?
Lumière des salles obscures, par Catherine Rihoit
Il manquait à l’Antipresse une rubrique audiovisuelle. Il lui manquait davantage de sujets culturels. Il lui manquait des auteurs féminins. Catherine Rihoit, romancière, biographe, scénariste vient combler une cascade de lacunes. Pour sa première apparition, je lui cède avec plaisir ma rubrique «Reconquêtes».
Trois seaux d’eau froide
On peut se construire des piscines coûteuses. On peut se frictionner de lotions et de crèmes. On peut Mais les recettes de bonne vie sont souvent bien plus simples que cela. Voici une proposition personnelle.
Rendez-nous nos peurs (et gardez vos angoisses)!
Nous sommes tiraillés par l’angoisse. L’angoisse est la plus fidèle compagne de l’humanité civilisée. Depuis plus d’un siècle, elle constitue un gisement philosophique lourdement surexploité. L’homme archaïque, ancré des deux pieds dans la réalité, connaît la peur. Mais de la peur à l’angoisse, il y a la même distance que celle séparant l’homme archaïque de l’homme moderne.