Nous voici arrivés au seuil du grand tri. Le terme risquerait de rappeler les heures les plus sombres de notre histoire. C’est bien le but. Les uns ne voient rien venir. Pour les autres, il est hors de question d’accepter l’avenir qu’on nous prépare.
Qui est l’ennemi prioritaire?
On ne peut pas aujourd’hui «penser la guerre» (Raymond Aron) sans remonter à Clausewitz. Sauf que Clausewitz est surtout aujourd’hui un point de comparaison. En deux cents ans, le phénomène guerre s’est beaucoup transformé, de même que (plus important encore) notre propre approche du phénomène.