Un petit retour en arrière sur les grandes terreurs médiatiques du dernier demi-siècle nous laisse tout émerveillés: c’est un véritable miracle si nous sommes encore vivants. La multiplication de ces psychoses collectives depuis une trentaine d’années devrait nous interpeller. Quelle société avons-nous fabriquée, travaillée par quels fantasmes, au moyen de quels outils, pour être devenus d’aussi parfaits poltrons?
Fin de parcours
Quand on suit l’actualité au quotidien, l’impression générale qui s’en dégage est celle d’un dérèglement croissant. Les anciennes règles n’ont plus cours, et l’on ne peut pas non plus dire que de nouvelles règles soient venues les remplacer, à plus forte raison encore lesquelles. On est donc dans le dérèglement — les règles qui se défont. Et donc tout part en petits morceaux.