«La notion de race a un immense avantage pour les nations subalternes ou décadentes qui trouvent en elle un remède grossier mais efficace au sentiment d’infériorité qui les ronge. La supériorité d’une race ne se mesure pas, en effet, aux services rendus, elle est indépendante du jugement motivé de l’histoire. Pour l’établir, il suffit de prouver qu’elle s’est conservée intacte, fût-ce dans la médiocrité, qu’importe ? Eût-elle vécu des siècles sous la plus humiliante sujétion, on se contentera de dire qu’elle a été opprimée injustement, que des peuples artificieux, qui ne la valaient pas, ont abusé de sa robuste simplicité, de sa vigoureuse innocence, comme Ulysse fit de Polyphème ou Dalila de Samson. Car les mystiques de la race ont toujours marqué un grand dédain pour l’Esprit. La mystique complémentaire de la mystique de la Race est celle de l’Instinct.» – Georges Bernanos, Race contre nation. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort […]
«L’école de la chair» de Mishima
En submergeant le Japon, la Modernité a secoué un antique édifice de règles et de traditions. Pour le meilleur ou pour le pire? Le roman de Mishima laisse la question délicatement et douloureusement ouverte.