Cette semaine, j’ai traversé un bon bout d’Europe en voiture. Tôt un matin, je suis parti de Suisse en direction de l’est. Etait-ce encore mon continent, si familier, ou un territoire inconnu, dévasté par une guerre invisible?
Un si désirable anéantissement
Une guerre frontale en Europe aujourd’hui signifierait la destruction du continent et peut-être même de l’humanité. On ne peut pas imaginer que nos dirigeants n’en soient pas conscients. Si, par conséquent, ils parlent de guerre, ce ne peut être que pour la conjurer. Ou bien un effet d’ironie…