L’Antipresse a levé un vrai lièvre dans une région alpine où, objectivement, plus personne ne détient la vérité en matière économique.
Observe. Analyse. Intervient.
L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact!
L’Antipresse a levé un vrai lièvre dans une région alpine où, objectivement, plus personne ne détient la vérité en matière économique.
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L’avantage, quand on se plonge dans l’univers de Philip K. Dick, c’est qu’on y éprouve les sensations d’un «trip» sous hallucinogènes sans consommer autre chose que sa tisane du soir. Dick était gravement «chargé», schizophrène, instable et suicidaire. Il reste l’un des plus grands écrivains du XXe siècle et l’un des meilleurs prophètes de notre «avenir au présent» post-humain.
Après avoir passé en revue les turbulences géopolitiques, nous nous lançons cette fois dans l’exploration de ce qui nous est apparu comme la caractéristique essentielle de l’année écoulée: la bascule dans le nihilisme, ou le passage «officiel» dans une civilisation du néant technicisé. Voire plus si affinités…
«Ce que les terroristes en chef craignent le plus, c’est que leurs victimes puissent reprendre conscience d’appartenir à un tout, à l’histoire humaine. La victoire complète du totalitarisme équivaudrait à l’oubli complet de l’histoire.»
Sans aucune véritable nécessité, la Radio d’État suisse passe sur un mode de diffusion ésotérique qui va lui aliéner encore un morceau de son public. Pourquoi? D’ailleurs, qui consomme encore les médias d’État? Qui estime juste de payer une rondelette redevance pour leur entretien? De manière générale, les médias dits traditionnels semblent avoir tout mis en œuvre pour que tout le monde se détourne d’eux. Tout le monde, vraiment? Non. Heureusement ils ont encore un allié — et mécène — de poids: le pouvoir!
L’OTAN a disséminé des armées secrètes dans tous les pays d’Europe occidentale, y compris la Suisse «neutre». Ce n’est plus une théorie du complot, mais un fait avéré. Ces structures étaient censées organiser la résistance «derrière les lignes» en cas d’invasion soviétique. Officiellement. Mais à quoi servaient-elles en réalité?
La Justice est indépendante, n’est-ce pas? Elle est indifférente aux cas particuliers, pèse les fautes de chacun sur la même balance, n’est-ce pas? Elle est aveugle aux pressions, c’est pourquoi on la représente avec les yeux bandés. N’est-ce pas?
Après avoir passé en revue l’iconographie démoniaque au quotidien, les passerelles entre démonisme et scientisme, nous nous intéressons dans cette dernière partie à l’usage démoniaque et pervers de la langue. Car les idoles peuvent aussi s’incarner en… mots!
A quel genre littéraire appartiennent la religion du progrès, l’utopie scientiste, le rêve d’un contrôle total du devenir humain par la technologie? Fantastique ou science-fiction? Depuis le Frankenstein de Mary Shelley, le pouvoir magique de la science apparaît hanté de résonances occultes.
Lorsqu’on aborde les questions migratoires, on entre dans un champ de mines où les mots eux-mêmes peuvent être piégés. C’est pourquoi il importe, avant toute chose, de définir très précisément les termes qu’on utilise. Quelquefois, cela change tout…
Renaud Camus s’est fait connaître du grand public pour avoir, il y a un bout de temps déjà, forgé l’expression de «grand remplacement», qui désigne l’actuelle submersion migratoire en Europe, submersion conduisant, selon lui, au remplacement d’une population donnée (les Européens) par d’autres populations. Cette expression est aujourd’hui entrée dans le langage courant.
Charles Péguy écrivait «Il faut toujours dire ce que l’on voit; surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit». Oserons-nous voir ce que l’art officiel de notre époque déroule sous nos yeux?
Lorsque la politique sanitaire des États n’est plus déterminée par des médecins et des infectiologues, mais par des directives venant d’une organisation politico-militaire, on est fondé à s’interroger sur le statut réel desdits États. Mais on ne le fait pas. Cela pourrait conduire à des accidents de carrière. Ou de santé.