On le sait, il ne se passe pas de jour sans que les dirigeants et les médias officiels n’en viennent à fustiger ce qu’ils appellent les «discours de haine», en particulier sur Internet. Eux-mêmes, faut-il le préciser, ne sont que douceur, amour du prochain, tolérance, etc. Ce n’est jamais moi qui suis haineux, c’est toujours l’autre, celui, comme par hasard, qui ne pense pas comme moi: moi, il est vrai, qui ai toujours raison. J’ai toujours raison, donc l’autre qui ne pense pas comme moi n’a pas raison mais tort. Mais la «haine» l’aveugle. Etc. Toutes sortes de lois, on le sait, existent déjà dans ce domaine. Elles se sont accumulées au fil du temps, au point, à elles toutes, de constituer aujourd’hui un dispositif impressionnant, dispositif n’ayant rien à envier à celui d’un authentique État totalitaire. Mais les dirigeants les jugent encore insuffisantes. Ils en appellent donc en permanence […]
Denis Pouchiline: «Nos enfants n’ont pas connu d’autre monde que la guerre»
Comment vit-on dans l’Ukraine en guerre? Nos médias de grand chemin «couvrent» abondamment la zone pro-occidentale, mais ne s’aventurent guère dans l’autre camp: le Donbass. Ils censurent même les reporters comme Anne-Laure Bonnel, Alina Lipp ou Graham Phillips qui documentent la terrible réalité que vivent ces régions où, depuis dix ans, les civils sont directement ciblés par les forces de Kiev. Guy Mettan s’y est rendu et en a rapporté un entretien avec un responsable de premier plan.