«Tout d’abord, puisque tout peuple a le droit de se pourvoir d’un roi, il peut sans injustice renverser ce roi [établi par lui], ou réduire ses pouvoirs, si celui-ci abuse en tyran de la puissance royale. On ne doit pas penser qu’un tel peuple commet une infidélité en destituant son tyran, même si jusque-là il lui est toujours resté soumis, car ce tyran a bien mérité en ne se comportant pas fidèlement dans le gouvernement du peuple, comme l’exige le devoir royal, que ses sujets ne gardent pas leurs engagements envers lui.» — S. Thomas d’Aquin, De Regno. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
La machine à désincarner
Que se produit-il lorsqu’une philosophe, armée de bonnes lectures, se retrouve prise dans une fouille abusive — et pourtant ordinaire — dans un aéroport? Il en résulte une méditation profonde sur la servitude volontaire qui accompagne la modernité comme son ombre…