Un pouvoir qui perd son autorité bascule dans la violence. Et à cette violence «d’en haut» répond, en mode miroir, la violence «d’en bas». Laquelle sera utilisée à son tour par le «haut» pour légitimer son oppression. Telle est la phase dans laquelle certains pays vont entrer, alors que d’autres y sont déjà. Quelle est la sortie possible de ce cercle vicieux?
Connaissons-nous encore la modération?
Le vainqueur pourrait détruire le vaincu une fois qu’il le tient à sa merci. Pourtant il ne le fait pas. Ou du moins, il ne doit pas le faire, selon la tradition militaire et morale. Ce n’est pas qu’une affaire de nobles sentiments. C’est aussi, comme l’on dirait aujourd’hui, pour ne pas «tenter le karma». Voilà une sagesse qu’on tend à oublier…