Les journalistes se gargarisent avec les «déboires judiciaires» de Mélenchon. Ils ne croient pas si bien dire. C’était pour désigner le mauvais arrière-goût des breuvages qu’on usait de ce mot: «Un vin qui n’avait rien qu’un goût plat et qu’un déboire affreux», nous disait Boileau. Evoquer ses déboires c’est en fait, bien inconsciemment, compatir à son dégoût d’une justice décidément trop amère. Article de Arnaud Dotézac paru dans la rubrique «Sur ces mots» de l’Antipresse n° 153 du 04/11/2018. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Guerre en Ukraine, un guide indispensable
Il se publie beaucoup de choses au sujet de la guerre en Ukraine. En général, ces publications illustrent une vue assez superficielle et stéréotypée du conflit. L’ouvrage de Jacques Hogard, lui, les confronte radicalement, avec beaucoup de clarté et de profondeur historique — et des arguments difficiles à réfuter.