Les journalistes se gargarisent avec les «déboires judiciaires» de Mélenchon. Ils ne croient pas si bien dire. C’était pour désigner le mauvais arrière-goût des breuvages qu’on usait de ce mot: «Un vin qui n’avait rien qu’un goût plat et qu’un déboire affreux», nous disait Boileau. Evoquer ses déboires c’est en fait, bien inconsciemment, compatir à son dégoût d’une justice décidément trop amère. Article de Arnaud Dotézac paru dans la rubrique «Sur ces mots» de l’Antipresse n° 153 du 04/11/2018. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Denis Pouchiline: «Nos enfants n’ont pas connu d’autre monde que la guerre»
Comment vit-on dans l’Ukraine en guerre? Nos médias de grand chemin «couvrent» abondamment la zone pro-occidentale, mais ne s’aventurent guère dans l’autre camp: le Donbass. Ils censurent même les reporters comme Anne-Laure Bonnel, Alina Lipp ou Graham Phillips qui documentent la terrible réalité que vivent ces régions où, depuis dix ans, les civils sont directement ciblés par les forces de Kiev. Guy Mettan s’y est rendu et en a rapporté un entretien avec un responsable de premier plan.