Les journalistes se gargarisent avec les «déboires judiciaires» de Mélenchon. Ils ne croient pas si bien dire. C’était pour désigner le mauvais arrière-goût des breuvages qu’on usait de ce mot: «Un vin qui n’avait rien qu’un goût plat et qu’un déboire affreux», nous disait Boileau. Evoquer ses déboires c’est en fait, bien inconsciemment, compatir à son dégoût d’une justice décidément trop amère. Article de Arnaud Dotézac paru dans la rubrique «Sur ces mots» de l’Antipresse n° 153 du 04/11/2018. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.