Les journalistes se gargarisent avec les «déboires judiciaires» de Mélenchon. Ils ne croient pas si bien dire. C’était pour désigner le mauvais arrière-goût des breuvages qu’on usait de ce mot: «Un vin qui n’avait rien qu’un goût plat et qu’un déboire affreux», nous disait Boileau. Evoquer ses déboires c’est en fait, bien inconsciemment, compatir à son dégoût d’une justice décidément trop amère. Article de Arnaud Dotézac paru dans la rubrique «Sur ces mots» de l’Antipresse n° 153 du 04/11/2018. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Hal 9000 et le Grand Reset: retour sur les projections de Stranley Kubrick
Les grands génies de la littérature et du cinéma, estime Nicolas Bonnal, sont des prophètes plus sûrs que les autres. Il nous ordonne donc de voir ou revoir «L’Odyssée de l’espace» en prêtant attention aux mises en garde qui y sont disséminées contre la «remise à zéro» et la robotisation de la civilisation technologique.