La fin du monde n’a pas eu lieu cette semaine. Du moins, pas dans la réalité physique. Dans les univers mentaux, elle ne fait que commencer. Nous la conjurons par un hommage à la Déesse en fer de la Miséricorde, qui n’est pas qu’un grand thé vert.
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.