Il en va des «grives» comme au «Griveaux»: les «griveleux» les braconnent et les «grivoises» les piègent. Il était prévenu, pourtant, l’oiseau des campagnes électorales, le «chevalier grivelé» de l’Élysée. Mais rien n’y fit. L’avidité bien connue des grives à piller les vignes (qui nous a donné le délit de «grivèlerie»), aura marqué le Griveaux jusqu’au ramage. Le voilà dénudé, sans plumage ni fromage. Reste à savoir par quel renard il «jura mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus». Article de Arnaud Dotézac paru dans la rubrique «Sur ces mots» de l’Antipresse n° 220 du 16/02/2020. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Différer l’effondrement
Pour expliquer les bruits de bottes actuels en Europe occidentale, on évoque volontiers, afin de les banaliser, le précédent de la guerre froide, qui s’est achevé en 1989 avec la chute du mur de Berlin. En réalité, la comparaison ne mène pas très loin. On peut la tenter, mais ce sont surtout alors les différences qui retiennent l’attention.