Il en va des «grives» comme au «Griveaux»: les «griveleux» les braconnent et les «grivoises» les piègent. Il était prévenu, pourtant, l’oiseau des campagnes électorales, le «chevalier grivelé» de l’Élysée. Mais rien n’y fit. L’avidité bien connue des grives à piller les vignes (qui nous a donné le délit de «grivèlerie»), aura marqué le Griveaux jusqu’au ramage. Le voilà dénudé, sans plumage ni fromage. Reste à savoir par quel renard il «jura mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus». Article de Arnaud Dotézac paru dans la rubrique «Sur ces mots» de l’Antipresse n° 220 du 16/02/2020. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Des tribunaux en guerre contre l’intelligible
Pour avoir rappelé une évidence biologique, un humble réparateur d’instruments de musique finit au trou. Cela ne se passe pas dans l’URSS du temps de Soljenitsyne, mais dans l’Helvétie du XXIe siècle. Après le cas Soral, l’affaire Brünisholz confirme l’instauration d’une «variante alpine du soviétisme». Dont les conséquences pour l’édifice juridique sont cataclysmiques.