…je dirais qu’il n’y a pas une agence de renseignement dans tout le monde occidental qui ait joui d’un traitement plus favorable de la part de ses médias nationaux que les nôtres. Le terme de «collusion» est même bien en deçà de la vérité. Nos mécanismes de censure, volontaires ou imposés par une législation aussi fumeuse que draconienne, notre art consommé du copinage et la soumission collective de la population à une surveillance omniprésente d’une légalité douteuse font l’envie de toutes les barbouzes du monde, qu’il soit libre ou pas. — John Le Carré, Le tunnel aux pigeons, histoires de ma vie. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Denis Pouchiline: «Nos enfants n’ont pas connu d’autre monde que la guerre»
Comment vit-on dans l’Ukraine en guerre? Nos médias de grand chemin «couvrent» abondamment la zone pro-occidentale, mais ne s’aventurent guère dans l’autre camp: le Donbass. Ils censurent même les reporters comme Anne-Laure Bonnel, Alina Lipp ou Graham Phillips qui documentent la terrible réalité que vivent ces régions où, depuis dix ans, les civils sont directement ciblés par les forces de Kiev. Guy Mettan s’y est rendu et en a rapporté un entretien avec un responsable de premier plan.