«Il y a chez l’Hindou une propension à se dépouiller qui lui est aussi naturelle que de s’asseoir. Tout le monde, à de certains moments décisifs, se réveille pour lutter ou conquérir. L’Hindou se réveille pour lâcher tout. Le temps de dire «ouf»: le roi quitte son trône, le riche se dépouille de ses habits, abandonne son palais, le fondé de pouvoirs de la Chartered Bank of India, sa position. Et non pas au profit de quelqu’un (c’est curieux, je ne trouve jamais l’Hindou bon, il ne s’occupe pas des autres, mais de son salut). Mais c’est comme si son vêtement ou l’appareil de sa richesse lui faisait mal à la peau…» — Henri Michaux, Un barbare en Asie, éd. Gallimard. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
«L’école de la chair» de Mishima
En submergeant le Japon, la Modernité a secoué un antique édifice de règles et de traditions. Pour le meilleur ou pour le pire? Le roman de Mishima laisse la question délicatement et douloureusement ouverte.