J’adore écrire sur le vif, griffonner dans un carnet pendant des promenades, des trajets en train, des moments passéss au café, puis me ruer chez moi pour inventorier mon butin. Quand je suis à Hampstead, j’ai mon banc préféré sur le Heath, à l’abri d’un arbre isolé aux larges ramures, et c’est là que j’aime écrire. J’ai toujours écrit à la main. On peut y voir une forme d’arrogance, mais je cultive la tradition multiséculaire de l’écriture non mécanisée. Le dessinateur manqué en moi prend un réel plaisir à tracer les mots. — John Le Carré, Le tunnel aux pigeons, histoires de ma vie. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Une patiente quête d’être
Ou: comment nous avons compris ce que nous sommes… L’Antipresse fête ses dix ans de parution. Elle a beaucoup évolué ses débuts, mais la forme et la substance avec lesquelles elle se présente aujourd’hui ont en grande partie été élaborées lors de l’événement le plus dystopique du XXIe siècle. Voici l’histoire de cette transformation.

