J’adore écrire sur le vif, griffonner dans un carnet pendant des promenades, des trajets en train, des moments passéss au café, puis me ruer chez moi pour inventorier mon butin. Quand je suis à Hampstead, j’ai mon banc préféré sur le Heath, à l’abri d’un arbre isolé aux larges ramures, et c’est là que j’aime écrire. J’ai toujours écrit à la main. On peut y voir une forme d’arrogance, mais je cultive la tradition multiséculaire de l’écriture non mécanisée. Le dessinateur manqué en moi prend un réel plaisir à tracer les mots. — John Le Carré, Le tunnel aux pigeons, histoires de ma vie. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Denis Pouchiline: «Nos enfants n’ont pas connu d’autre monde que la guerre»
Comment vit-on dans l’Ukraine en guerre? Nos médias de grand chemin «couvrent» abondamment la zone pro-occidentale, mais ne s’aventurent guère dans l’autre camp: le Donbass. Ils censurent même les reporters comme Anne-Laure Bonnel, Alina Lipp ou Graham Phillips qui documentent la terrible réalité que vivent ces régions où, depuis dix ans, les civils sont directement ciblés par les forces de Kiev. Guy Mettan s’y est rendu et en a rapporté un entretien avec un responsable de premier plan.