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Aux hommes libres il ne reste plus bien longtemps pour rire.
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Il avait commencé à tâter, en lui-même, l’épaisseur de la croûte de la civilisation : et il était effrayé de découvrir à quel point cette croûte était mince.
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C’est bien des années après, pendant la guerre en Finlande, qu’il se trouva devant la forêt. Qu’il se trouva devant l’homme. Jusqu’à ce jour, il n’avait pas encore compris ce qu’est l’homme. De l’homme, il se faisait l’idée que s’en font les gens cultivés et civilisés : qu’il est un être supérieur à l’animal, supérieur à la nature, capable de dominer la nature par la pensée et l’intelligence. Il ne s’était jamais aperçu que l’homme est un fauve.
– Curzio Malaparte Le bal au Kremlin