Après Alep, la tragédie de la Ghouta déclenche une avalanche de commentaires accablant les autorités syriennes. En réaction, trois personnalités qualifiées ont jugé bon de faire entendre, dans les colonnes du *Temps*, une voix différente. Mal leur en a pris : *Le Temps* refuse de publier leur point de vue argumenté, référencé. Au nom de la liberté d’expression et de l’ouverture d’esprit, nous leur offrons volontiers l’hospitalité.
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.