«Saul Karoo se prenait pour un nouveau Clausewitz doté d’une compréhension exhaustive de toutes les guerres à venir. Et sa théorie était la suivante. Désormais, toutes le guerres ne seraient plus tournées que vers la destruction de l’intimité. Les guerres, grandes ou petites, civiles ou pas, étaient des attaques collectives contre la vie privée. Il faudrait encore de très nombreuses années avant que l’humanité soit totalement libérée du joug de l’intimité et que le souvenir de son existence même soit effacé.» — Steve Tesich, Karoo (éditions Monsieur Toussaint Louverture) Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Guerre nucléaire et pulsion de mort
On aimerait dire le contraire, mais chaque jour qui passe nous rapproche un peu plus du moment où nous allons très probablement basculer dans la guerre. Et quand je parle de guerre, je ne fais pas référence à la «petite guerre», celle dont il était question dans ma précédente chronique: criminalité endémique, colonisation-immigration, terrorisme au quotidien, etc.